Droit de réponse à l’article du 25 avril 2013 du journal l’Union

La Mutualité Française Champagne-Ardenne, fédérant les Mutuelles à l’échelon régional, s’exprime par la voix de son président , Alain FAYE, pour ne pas accepter et rejeter en bloc les mises en causes des opticiens, telles que relatées dans le journal l’Union du 25/04/2013.

L’article en question énonce l’hypothèse que « le surcoût des lunettes est essentiellement dû aux prestations des mutuelles ».

Par ce communiqué répondant à cette mise en cause, la Mutualité Française Champagne-Ardenne exprime la ferme volonté de clarifier le débat et permettre aux adhérents des mutuelles, « d’y voir plus clair » sur la mise en place et la finalité des réseaux conventionnés en optique.

Un  constat s’impose :

L’assurance maladie, ne s’est jamais réellement engagée dans le remboursement des frais d’optique obligeant de fait les Mutuelles à prendre le relais.

Soucieuses de permettre un accès aux soins et des prestations optiques pour tous d’un meilleur rapport qualité/prix et en particulier pour les populations les moins favorisées, les Mutuelles ont affiché la volonté de mettre en place des réseaux conventionnés en optique qui conduisent à :

  • Un système de régulation du secteur de l’optique en matière de services offerts, de qualité des prestations, et de prix pratiqués qui limitent les abus : les mutuelles qui remboursent les frais de santé ne doivent pas payer en aveugle mais doivent pouvoir juger le rapport qualité-prix qui est proposé. Elles sont les seules à pouvoir jouer ce rôle aujourd’hui ;
  • Une régulation des prix au bénéfice de tous, assurés et non assurés ;
  • Des avantages supplémentaires pour les adhérents, notamment des gages de qualité et de prestations au meilleur rapport qualité-prix ;
  • Un standard élevé de qualité des prestations, l’opticien s’étant engagé à respecter une charte qualité mariant les bonnes pratiques, qualifications reconnues (équipes de vente, équipements) et garanties de services .

En conclusion les mutuelles ne s’estiment en rien responsables des augmentations tarifaires des opticiens.