Prévention et promotion de la santé : une programmation 2025 qui allie continuité et nouveautés

1. Comment décririez-vous la programmation 2025 ?

Notre nouvelle programmation s’inscrit dans la continuité de celle de 2024 mais comporte aussi trois grandes nouveautés. Elle a vocation à toucher tous les publics, sans distinction d’âge ou de milieu social.

Parmi les Rencontres santé reprogrammées en 2025, il y a notamment les actions nationales telles que « Les balades santé », « Savoir décrypter les étiquettes alimentaires » ou « Chez moi, je dis stop aux polluants ».

D’autres actions, issues du catalogue national, seront également reconduites : « L’alimentation du jeune enfant », « Pour votre cœur, bougez plus ! » ou encore « Cœur de femmes ».

Les rencontres destinées aux seniors, dont certaines pouvant faire l’objet de co-financements de la part des Conférences des financeurs, se poursuivront cette année aussi : « Sommeil, mon allié santé » et les journées de repérage intitulées « Rester à l’écoute de ses oreilles », « Café de l’audition » et « Café de la vue ».

Les rencontres à destination des femmes enceintes et des professionnels de santé se verront renouvelées et diversifiées en termes de forme.

En Grand Est, plusieurs actions imaginées par notre équipe régionale seront reconduites : en santé sensorielle, les « Cafés de la prévention sensorielle » rencontrent un franc succès et permettent d’offrir aux usagers une sensibilisation aux cinq sens et pas uniquement à la vue et à l’audition.

En santé mentale, le programme « Bien dans ma tête, bien dans ma vie » vient d’être relancé pour l’année 2024-2025 dans six lycées du Grand Est (à Schiltigheim, Colmar, Vandœuvre-lès-Nancy, Creutzwald, Charleville-Mézières & Reims), mêlant filières générales et professionnelles.

Ce programme fait l’objet d’un financement de la Mutualité Française, de la Région, de l’ARS et du fonds européen « Feder ». Son objectif est de renforcer le bien-être des lycéens par le développement de leurs compétences de vie, également appelées « compétences psychosociales ».

Notre podcast « L’environnement au cœur de ma santé », se poursuit également en 2025 à travers 10 nouveaux épisodes, et se destine à un public plutôt actif.

2. Quelles sont les autres nouveautés ?

En plus du programme bénéficiant aux lycéens de toute la région, une seconde action en santé mentale à destination des jeunes sera mise en place au sein de la mission locale et d’un foyer de jeunes travailleurs de Reims dans les prochains mois afin de permettre aux jeunes Marnais de développer eux aussi leurs propres compétences psychosociales, à travers des ateliers autour du concept de psychologie positive. Dans un second temps, le personnel de la mission locale sera formé par l’équipe Prévention de la Mutualité Française Grand Est aux « Premiers secours en santé mentale » (PSSM) et bénéficiera d’un webinaire introductif et de cinq ateliers de psychologie positive. L’action se conclura par un accompagnement méthodologique des deux structures bénéficiaires, afin qu’elles poursuivent la dynamique de santé mentale positive auprès de leurs jeunes.

Du côté des seniors, deux nouvelles actions issues du catalogue national seront proposées prochainement :

• La première, intitulée « P’Art à chutes », permettra de mixer art et sciences à travers des ateliers mettant en parallèle la vue et l’appareil photographique, l’audition et la musique ou encore la danse et l’équilibre.
• La seconde action, « Sens des arts » se composera de trois séances animées par des artistes et des professionnels de santé.

3. Si on ne devait retenir qu’une idée forte de cette nouvelle programmation, quelle serait-elle ?

En 2025, nous allons diversifier les formes de nos Rencontres santé, renforcer nos programmes forts, démultiplier le nombre d’actions et s’adresser à tous les âges, des enfants aux lycéens, en passant par les jeunes parents, les actifs et les seniors.

Nous nous adresserons à tous, en travaillant main dans la main avec les CCAS, les maisons de quartiers, les épiceries solidaires, les Conférences des financeurs, les collectivités, les Contrats locaux de santé, les délégations territoriales des Agences régionales de santé ; partout où nous pourrons apporter nos compétences pour lutter contre les inégalités sociales et territoriales de santé et défendre l’accès aux soins et à la prévention pour tous, nous le ferons.