Alors que la santé mentale des Français s’est dégradée avec la crise sanitaire, la Mutualité Française apporte sa contribution au débat public. Elle consacre la 5e édition de son Observatoire-Place de la Santé au « parent pauvre » des politiques de santé publique et fait 10 propositions pour améliorer l’accès aux soins.
L’Observatoire : « La santé mentale en France » est à la peine
L’Observatoire-Place de la Santé 2021 comporte deux parties :
Dans la partie « Des réalités », un état des lieux de la prise en charge de la santé mentale en France a été dressé.
On y trouve des chiffres clés, des constats sur les faiblesses de la prévention dans l’Hexagone, sur les disparités d’accès aux soins sur le territoire et l’on souligne l’importance des restes à charge pour les patients. Par ailleurs, la MGEN, La Mutuelle Des Etudiants (LMDE) et la Mutualité Française Bretagne présentent leurs actions sur le terrain.
Dans la seconde partie « Des perceptions » : Harris Interactive a réalisé deux études pour prendre la température de 1 050 citoyens et de 380 professionnels de santé (médecins généralistes, psychologues et psychiatres).
La manière dont ils perçoivent les enjeux de santé mentale, les représentations qu’ils en ont, leur niveau d’appréhension de ces troubles et leur expérience dans ce domaine ont été évalués.
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10 propositions pour améliorer la prise en charge des patients
Au-delà du constat dressé dans l’Observatoire, la Mutualité Française fait 10 propositions pour améliorer la prise en charge des patients souffrant de troubles psychiques. Quelques exemples :
déstigmatiser les troubles mentaux en développant des actions à destination du grand public ;
investir dans le dépistage et la prévention des troubles psychiques ;
faire évoluer les compétences des professionnels de santé par exemple, former des infirmiers en pratique avancée en psychiatrie et santé mentale ;
pérenniser la prise en charge des consultations de psychologues en concertation avec les pouvoirs publics, l’Assurance maladie, les complémentaires santé et les professionnels ;
forfaitiser le reste à charge à hôpital et plafonner le tarif des chambres particulières